Simone |
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Serge Gainsbourg |
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(...) Nouvelle pierre, et déjà angulaire, de la maison Gainsbourg, qui, malgré la multitude, la diversité et parfois le génie de ses interprètes, n'avait jamais été servi aussi près de sa vérité rêvée, de ses racines cachées, en un mot de ses fondations, par une interprète qui elle-même de son côté, exauçant et rejoignant l'arrière-pays de Gainsbourg, rejoint ses propres terres inaccessibles. Jérôme Reybaud, lalalala.org, juin 2009 |
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(...) L'accompagnement spartiate (du pianiste Jérôme Destours) rappelle la période rive-gauche de Gainsbourg tout en soulignant la beauté de son écriture, l'élégance du style, dans les musiques comme dans les textes. Un véritable hommage. Jean-William Thoury, Jukebox, juin 2009 |
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(...) Le Gainsbourg de Tassimot cultive son côté bluesy, très teinté cabaret, d'un classicisme suranné, distancié, distancé. Mais autrement raffiné, loin du Gainsbarre. Un à la tête de chou qu'elle effeuille tendrement, presque amoureusement. Michel Kemper, Chorus, n° 68, été 2009 |
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(...) Simone Tassimot a un art de la narration qui n'appartient qu'à elle. (...) Elle nous raconte un Gainsbourg aux deux visages. Le rythme est résolument jazz, mais le ton étrangement grave. Même les chansons les plus légères (...) deviennent avec l'art de la chanteuse le sourire du convalescent faisant un pied de nez au désespoir. (...) Reprendre une chanson pour elle, ce n'est pas tout de suite réinterpréter. C'est d'abord faire entendre les mots, prononcer les phrases comme si elles étaient restées intactes. (...) Florence Chapiro et Aurélien Hupé, lalalala.org, juillet 2008 |
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Il en est de certaines chanteuses comme des bancs publics. Elles appartiennent à notre paysage urbain. Et on ne s'en lasse jamais. Car on y aima beaucoup. Prenez la Tassimot, surnommée la grande Simone par son club d'aficionados énamourés des grands boulevards à la petite ceinture. On ne la voit jamais à la télévision, on ne l'entend guère à la radio. Peu importe. Elle est l'Arlette Laguillier de la ritournelle. La Rosa Luxembourg du refrain. Derrière ses lunettes noires il y a des drapeaux rouges. Aujourd'hui, elle chante Gainsbourg et d'un seul coup elle est la "Javanaise" de la révolution. Yann Plougastel, Le Monde, juin 2008 |
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Cette
femme est une exception. (…) Consciencieusement, elle revisite
le répertoire classique de la chanson française. (…)
Aujourd’hui, après Ferré, Brecht, Baudrillard, Prévert
ou Aragon, c’est sur Serge Gainsbourg que la dame a jeté
son dévolu. Pour souligner le côté blues de l’homme
à la tête de chou. |
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"Mademoiselle
Simone chante le blues" |
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(…)
Simone Tassimot (…) rend toute sa force à la poésie
de la rue, où les regrets du poète "se valsent musette
dans les caboulots"… sans toutefois verser dans le populo
de convention. Car elle maîtrise sa gouaille pour ne laisser passer
que les mots et leur musique. Chaque titre est revisité par ce
phrasé à la fois extrêmement doux et rugueux. Et
lorsque soudain nous sommes sous le choc au détour d’une
intonation (incroyables "Amours perdues"), la douceur du timbre
libère toutes les émotions jusque-là retenues par
une âpreté vocale merveilleuse. (…) Avec "Baby
Alone in Babylone", tout se passe comme si, en transitant par le
gosier si typiquement français, pour ne pas dire parisien, de
Simone Tassimot, l’éclat mortifère des avenues de
Los Angeles brillait avec plus de force encore – la force même
de la distance. Didier Dahon, lalalala.org, avril 2006 |
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Elle
a commencé au clavier, elle a fini par chanter. Mais le clavier
sur lequel Simone Tassimot pianotait n’émettait pas des
notes, mais sortait du texte au kilomètre. (…) |
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(…)
Petite sœur de Damia, cousine de Germaine Montero et fille spirituelle
de Marianne Oswald (à qui elle ressemble tant), elle a commencé
par chanter Carco et Prévert, Mac Orlan et Caussimon, de-ci delà,
dans les cabarets de Saint-Germain-des-Près. Puis il y eut son
premier disque, Chansons, au Loup du Faubourg, avec des titres
comme "La Mort me hante" de la regretté Colette Magny,
"Miss Otis Regrets", adaptation d’un morceau de Cole
Porter ou "L’Aquaboniste" de Gainsbourg. Une sacrée
claque. La Tassimot, mâtin, quel talent, rejoignait ainsi le Panthéon
de nos mélodies secrètes. Surtout lorsqu’elle chante
a capella "Le Temps des cerises". |
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"Révélation. Enfin une vraie chanteuse à la
française" Laissez tomber la Star Academy, écoutez plutôt Simone Tassimot ! Sa Star Academy à elle, ce fut la vie. (…) Après s’être usé les yeux devant des écrans d’ordinateur – elle a travaillé dans la presse, notamment à L’Evénement du jeudi,- elle a sauté le pas pour embrasser une carrière comme on étreint un amant de passage, sans savoir de quoi demain serait fait. (…) Ce premier album, Chansons, est l’occasion de découvrir son envie gourmande, généreuse d’interpréter des histoires écrites par les autres. C’est si rare de nos jours, une chanteuse qui considère sa voix comme un instrument à moduler, à nuancer et non comme un mégaphone, qu’il faut goûter ce plaisir des sens. (…) Simone Tassimot est une humble artisane de la chanson qui creuse son sillon dans la nostalgie des faubourgs, raconte les amours tragiques qui s’étiolent sous les soufflets d’un accordéon. (…) Olivier Maison, Marianne, 2003 |
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"La
gouaille de Simone" |
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(…)
Car Simone Tassimot, c’est d’abord une voix. (…) D’une
diction parfaite (…) elle caresse les mots et donne une seconde
jeunesse à des titres comme "La Foule", "L’Aquaboniste"
ou "Le Temps des cerises". (…) |
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(…) Une voix qui a sculpté sa maturité dans les
cabarets et célèbre le bonheur d’interpréter
la noblesse du patrimoine, Caussimon, Gainsbourg. Le Temps des cerises.
Leçon. |
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"La
voix de Simone Tassimot" |
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Elle
chante comme on se noie. Dans tous les ports, par tous les pores, la
voix de Simone Tassimot roule des tempêtes. Son vibrato ressuscite
les grandes tragédiennes de la chanson : Fréhel, Damia
ou Germaine Montero. Elle prête son émotion aux poètes
de la chimère : Mac Orlan, Carco, Caussimon... |
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