Simone
Tassimot,
interprète

   

 

   

 

   

Simone Tassimot n'aimait rien tant que chanter. A 16 ans, elle s'était promis : "je serai chanteuse". La vie en décida autrement. Mais au début des années 90, elle revient à ses premières amours ; adieu la presse - où elle était iconographe - vive la chanson ! Elle se produit alors dans divers lieux, dont le cabaret du Loup du Faubourg, à Paris, ou encore à Nancy, à la Salle Poirel, où elle obtient le Prix d’interprétation au Gala de la Presse, en 1991
Elle crée alors plusieurs spectacles  : Chansons d’escales, Saint-Germain-des-Prés, La Fille des bars, Carnaval, Léo Ferré et les poètes, Qui j’aime, D’une fin de siècle à l’autre… et enchaîne les tours de chant en France et à l’étranger.
En 2000, elle reçoit le Prix de la Ville de Vanves pour la meilleure illustration du répertoire (Vive la Reprise, Centre de la Chanson). En 2003, Le Loup du Faubourg produit son premier album  :  Chansons, qui mêle des  inédits, écrits pour elle, à quelques reprises rares (14 titres, Le Loup du Faubourg / Mélodie Distribution).
L'année suivante, le compositeur Jean-Marie Sénia lui écrit une chanson qu’elle enregistre pour le spectacle de Karine Saporta, L’Envers du Music-Hall, à la Comédie-Française, Théâtre du Vieux-Colombier.
"J'ai commencé par la chanson réaliste, dit-elle. A cette époque on me qualifiait de "gouailleuse". Mais j'ai eu envie de "goualer" moins et de "chanter" plus, ce que m'ont permis des compositeurs comme Léo Ferré, Kurt Weil et, très vite, Gainsbourg." C'est ainsi qu'en 2006, elle crée le spectacle Simone Tassimot chante le Gainsblues, présenté à Paris et en province, mais aussi en Allemagne, en Bulgarie, en Pologne, en Irlande...  Et tout naturellement, en 2009, sort son deuxième album : Gainsblues (15 titres, production Le Mot et la Note / distribution numérique : Mistiroux Prod./Believe).
Puis elle ouvre une nouvelle voie : les chansons de films, mariant ses deux passions, la chanson et le cinéma, avec le spectacle Simone Tassimot chante le cinéma des années 30, à l'Archipel (Paris, 2008).
Parallèlement à la chanson, Simone Tassimot explore d'autres domaines, comme la commedia dell'arte avec Carlo Bozo, les lectures-spectacles autour de thèmes et d'auteurs divers ; elle tourne aux côtés de Fabienne Babe et de Marie-Claude Treilhou dans le moyen- métrage de Jérôme Reybaud, intitulé Trois dames pour Jean-Claude Guiguet (2008).